Saint-Rémy-lès-Chevreuse, commune olympique pour le breakdance

Publié par Soluch-lecuyer le 05/01/2024
dans la categorie Evenements

Commune mondialement connue pour être l’autre terminus de la ligne B du RER avec l’aéroport Charles de Gaulle, comme se plaît à plaisanter son maire, au cœur d’un territoire protégé, à proximité immédiate de la forêt… Sans oublier le château de Coubertin, qui appartenait à la famille de Pierre, le rénovateur des Jeux Olympiques modernes… Saint-Rémy-lès-Chevreuse (Yvelines) cumule les atouts pour attirer des délégations sportives dans le cadre des Jeux Olympiques de Paris, en 2024.

Le breakdance, pratiqué à Saint-Rémy depuis 12 ans Commune labellisée Terre de jeux, elle a aussi été sélectionnée pour être centre de préparation pour trois disciplines : le tennis de table, le cyclisme sur route, (il est acté que l’épreuve féminine passera par Saint-Rémy et la municipalité espère qu’il en sera de même pour l’épreuve masculine) et le breakdance.

Le breakdance, née aux États-Unis dans les années 70, qui allie danse et sport, est pratiquée à Saint-Rémy depuis 12 ans. La ville a d’ores et déjà accueilli plusieurs compétitions internationales. Devenir centre de préparation et d’accueil de délégation a donc du sens.

Mounir Biba, 13 fois champion du monde de breakdance, qui a plaidé pour l’intégration de cet art de rue, aux côtés de Tony Estanguet, le président de Paris 2024, devant le CIO, était présent à Saint-Rémy en mai dernier. Il était là pour proposer aux jeunes des séances d’initiation.

Celui qui est désormais entraîneur de l’équipe nationale de breakdance de Chine, est revenu jeudi dernier, accompagné de William Messi, autre illustre ambassadeur de breakdance en France en vue des Jeux Olympiques. 

À l’instar du surf, de l’escalade et du skateboardle breakdance fera son entrée aux Jeux Olympique en 2024 pour la première fois au titre de sports additionnels. Une façon de dépoussiérer l’image des JO. Et si l’expérience est concluante, elles s’établiront de manière durable.

Jeudi dernier, ils ont une nouvelle fois rencontré les élus, notamment le maire, Dominique Bavoil et David Herry, le directeur enfance jeunesse & sport de la commune.

L’occasion pour la municipalité de réaffirmer sa volonté « d’accompagner, en fonction de nos capacités, la venue d’équipes en vue des Jeux Olympiques. Si on le peut, on mettra tout en œuvre pour le faire. Nous sommes volontaires et conscients des enjeux », a souligné Dominique Bavoil.

Constat évidemment partagé par Mounir Biba et William Messi.

Par Marie Vermeersch

 

 

 

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